La restauration fait partie d’un « ESSENTIEL » culturel avec l’avantage d’être non délocalisable.
Ici, je vous propose ma vision de ce pourrait devenir l’entreprise, tout en rêvant à la métamorphose mieux équilibrée du capitalisme voire espérer et souhaiter une nouvelle forme de modèle économique qui prend en considération les enjeux environnementaux et sociaux avec plus de partage comme source de croissance individuelle et collective.
Vœux ou naïveté, l’important est de croire en ses rêves, de lutter contre tous les préjugés et contre tous ceux qui diront « ce n’est pas possible… ».
« Tout en sachant que la réalité sera sans doute beaucoup plus imaginative que ne pourrait l’être aujourd’hui le plus audacieux des romanciers » comme le dit si bien Jacques Attali
MO-MA-MI (Moins mais mieux)
Le courant majeur d’innovation vers la recherche du mieux au dépend du trop qui est mal partagé est en marche et va créer une nouvelle donne économique et sociale autour du partage, de l’équilibre, de la proximité, de la liberté… je l’espère !
Rattrapé par les conséquences climatiques de notre industrialisation de la planète seront nous devenus plus équilibrés et raisonnables ? (Les citoyens, les acteurs économiques) et verra-t-on éclore le management de l’équilibre au sens politique de l’organisation de la cité et de l’entreprise avec le partage des fruits et autre vision du travail) que je propose à travers les « 4B » et « l’A.S.P. » (voir la fiche conseil à ce sujet : « les fondamentaux de la nouvelle entreprise ».
Parler de l’avenir, quelle idée !
Comme disait Pierre Dac « Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir ! »
Soyons réaliste, on ne sait pas vraiment de quoi sera fait l’avenir, soyons optimiste et en confiance, les restaurateurs seront inventifs, de nouvelles solutions émergeront. Avant ce n’était pas mieux, c’était différent. La nostalgie du passé n’apporte rien au futur, seule la tradition est force d’évolution.
En 2022 l’intranquilité prend racine !
Dans un présent incertain, instable pour longtemps, certains espèrent le futur d’avant, d’autres avancent non pas aveugles mais englués dans la mécanique infernale du quotidien qui les inhibe, quand une minorité se réinvente, imagine, innove, agit, propose de nouveaux horizons avec une utopie de lucidité, seule capable d’entrainer la foule dans son sillage.
L’imagination humaine est formidable de talent pour inventer un monde qui ne sera ni pire ni meilleur mais simplement celui qui devra convenir à la préservation de l’humanité et des espèces.
- La restauration doit y jouer pleinement son rôle de maillon fort de la chaine alimentaire et du maintien à la fois d’une économie vertueuse et d’un art de vivre nécessaire aux plaisirs de la vie.
La restauration fait partie d’un essentiel culturel avec l’avantage d’être non délocalisable.
- De tous temps la société a muté, les systèmes ont évolué et les commerçants restaurateurs se sont toujours adaptés.
Dans tout système économique, les raisons qui font que certains réussissent et d’autres pas vient d’une part de la capacité à concevoir le meilleur business model et de s’adapter en permanence à l’environnement d’autre part.
- Chaque restaurateur est en mesure de contribuer au changement (bien plus efficace que de râler tout le temps).
Le destin de la restauration ne dépend pas seulement et toujours d’aides de l’état, de nouvelles lois sur la baisse des charges ou de baisse de la pression fiscale.
Le destin de la restauration dépend essentiellement de sa capacité à réellement engager des réformes structurelles qui vont prendre du temps mais aussi des avancées opérationnelles car l’impact sera immédiat (voir mon cahier à ce sujet : « 10 solutions de modernisation ».
- Si chaque restaurateur décide de modifier ses pratiques, petit à petit l’image de la profession va devenir rapidement plus attractive et positive.
Dans ce métier il n’y a pas (plus) une seule recette du succès mais pour chaque entreprise selon son positionnement, ses valeurs et son emplacement il existe des solutions de conquête et reconquête des clients avec une croissance pérenne.
Une chose est certaine :Ce qui est vrai pour l’un n’est pas ou plus simplement duplicable pour un autre ! Et c’est tant mieux car de la singularité nait la richesse et la croissance d’un marché.
La restauration rapide et la livraison boostent le marché de la restauration hors domicile et c’est dans ces segments que l’on constate le plus fort taux de croissance et de création d’entreprises.
Quand on est acteur de la restauration commerciale et principalement en service à table le combat n’est pas pour ou contre les darks kitchens, la livraison, l’ubérisation, les chaines, etc.…
- Le vrai combat est de proposer des offres en phase avec les attentes sur tous les moments de consommation pour inciter les consommateurs à préférer le repas au restaurant au repas à la maison.
Quand je lis le flot de critiques de certaines figures de la profession à propos des darks kitchens je me dis que ce n’est pas gagné !
- La mal bouffe est un mal bien répandu et la restauration à service à table indépendante (toujours la première à critiquer) n’est pas la plus vertueuse sur ce sujet comme sur d’autres.
Les restaurateurs d’aujourd’hui (et de demain) ne doivent-ils pas sacrifier ce qu’ils sont devenus au profit de ce qu’ils doivent (re) devenir :
- Des créateurs de désirs et des vendeurs de plaisir.
Une nouvelle page de la restauration est en train de s’écrire comme un défi et de nouvelles opportunités sont là pour construire un monde et des métiers différents du passé, porteurs de nouvelles espérances passionnantes. L’époque n’y a jamais été autant favorable !