- C’est le secteur le plus abîmé par la crise sanitaire Covid-19 plombé par les dettes toxiques des emprunts PGE.
Les plus impactés se sont révélés être ces affaires vieillissantes d’auberges, de cafés brasseries, restos traditionnels et bons bistrots gérés en famille qui ont du mal à se remettre en cause et qui voit les nuages s’amonceler depuis de nombreuses années tant pour eux il était facile de continuer à faire (et à y trouver son bonheur) ce qui a toujours marché ou presque. Bref, une certaine France se perd.
Natacha Polony dans son article (Mariane 26/07/2021) y décrit « un enjeu économique et culturel majeur dans l’impossibilité de perpétuer cet héritage de la nappe blanche des auberges et bistrots et cette part d’identité française qu’ils incarnent »
Mais, reconnaissons aussi que ce sont eux avec beaucoup d’autres qui ont profité d’un système peu vertueux…ou à minima les salariés étaient plus exploités que reconnus et ou au fond de la marmite il y avait trop souvent le recours aux petits (gros) avantages de l’industrie agro-alimentaire.
Oui, vous diront-ils mais face à la pénurie de salariés, aux charges toujours plus élevées, à la concurrence des chaines et des clients qui ont changés… comment faire ? L’œuf ou la poule, à qui la faute ?
- Plus globalement, c’est toute la restauration à service à table qui a le plus souffert par son côté monolithique qui se croyait à l’abri des crises.
Des restaurateurs ont su prendre le chemin de l’adaptation voire de l’innovation. On peut dire que cette crise a réveillé pas mal de restaurateurs conservateurs !
Néanmoins, et c’est ma conviction, elle va retrouver le sourire si elle sait se remettre en cause et profiter de l’essor du numérique.